Il représente donc la dépendance à l’alcool et l’ensemble des manifestations pathologiques dues à celle-ci. Il y a quatre dimensions à l’alcoolisme :
Facteurs psychologiques
La psychanalyse a mis en cause des altérations des schémas identificatoires initiaux et des déficits narcissiques. Il représente la négation de l’individu. Le sujet peut souffrir de désordres de la personnalité (états-limites, psychoses). La désinhibition engendre l’effet d’évasion et l’oubli des réalités de l’existence.
Facteurs physiologiques
Prédispositions atypiques, dispositions somatiques susceptibles d’influencer la tolérance à l’alcool. Mise en évidence de prédispositions génétiques.
Facteurs socioculturels
Les modalités d’éducation, la position du groupe social vis-à-vis de l’alcoolisme pèsent sur les conduites individuelles ou collectives.
Facteurs économiques
Ensemble des éléments concernant la production, la distribution et la consommation d’alcool, ainsi que les pressions exercées sur le groupe ou les individus qui ont des intérêts engagés dans ce secteur d’activité.
L’Organisation mondiale de la santé reconnaît depuis 1978 l’alcoolisme comme une maladie et distingue les 4 critères suivants (sur la base de la classification internationale des maladies et le Diagnostical and Statistical Manual (DSM IV) de l’American Psychiatric Association) :
L’intoxication aiguë
Elle dépend de la quantité d’alcool absorbée et la tolérance du sujet,
L’usage
Consommation répétée du produit,
L’abus ou utilisation nocive
Utilisation du produit qui peut avoir des conséquences néfastes,
La dépendance qui peut prendre plusieurs aspects
Une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l’arrêt de la consommation, une dépendance psychique (impossibilité de se passer de la substance en dépit des problèmes que provoque sa consommation), ainsi qu’une tolérance (nécessité d’augmenter les doses pour obtenir le même effet).
TRAITEMENT EN SOPHROLOGIE
La motivation est le motif essentiel de la consultation. Sans elle, le traitement ne peut être une réussite, car la rechute est évidente. Le patient doit suivre, parallèlement, un traitement psychothérapique pour l’aider à comprendre ses raisons, pour l’aider à assumer son choix d’arrêter de boire. Sachant qu’un alcoolique ne peut supporter que l’abstinence totale du produit.